mercredi 17 novembre 2010

vive les années 80

Contrairement à ce que mon post précédent laissait croire, l'aventure du 103 n'était pas terminée (du moins pas complétement).
Ayant mis la main sur les diverses pieces qui manquaient pour terminer mon puzzle, je peux enfin présenter la version définitive de ce 103 au goût des années 80, réplique la plus fidèle possible de ma monture de 1982.

Je rappelle mon but = monter un 103 "super" SP avec roue de 19' et grande fourche hydraulique avec peinture candy rouge.
le pari est réalisé


Il a déjà fait quelques tours de roue, mais la météo hivernale n'incite pas à de grands trajets.

Il reste quelques réglages à faire, ça attendra le printemps.

mardi 20 juillet 2010

103 le retour II (et fin)

Le but est atteint, la bestiole est terminé pour ce début Juillet.

La peinture m'a posé quelques soucis. En 1982, j'avais fait une peinture Candy (base argent + vernis rouge multi couches) à la bombe. Impossible de retrouver ce type de peinture, même en pot chez les pros.... En cherchant une solution, planté depuis un demi heure devant le rayon , je tombe sur les bombes pour teinter les feux arrières de voiture. Si ça va pour des feux de voiture, ça sera assez bon pour ce que je veux en faire.


L'essai est concluant, le rendu est bien (quoique un peu moins profond), ça tient à l'essence, mais c'est difficile à appliquer car c'est une base aqueuse qui est très sensible au surdosage ( temps de séchage et coulures).






Le reste n'est qu'une formalité. Le remontage est un jeu d'enfant. J'en profite pour faire une petite prépa moteur = transferts alignés, cale de 1 mm sous le cylindre, culasse surcompressée, carbu de 15 et pot de détente d'époque.
un jeu de pneus Michelin de Trial (introuvables car plus fabriqués depuis 20 ans)


Il ne me reste plus qu'à trouver une fourche de Peugeot TSE ou Motobécane EW 50 avec la grande roue de 19' ( si vos avez ça qui traine chez vous, faites moi signe) ainsi qu'une paire d'amortisseurs de SP pour enfin retrouver la monture de mes 17 ans.

le canoë de grand-père

Rien à voir avec les motos ou les cyclomoteurs, mais ça me tenait à coeur depuis une quinzaine d'années.

C'est effectivement le canoë de mon grand-père, que j'ai récupéré - sauvé d'une mort solitaire dans une cabane au fond d'un bois- quand j'ai eu la place de le stocker.


Que de souvenirs sur ce frêle esquif !!! Depuis mes premières navigation en compagnie de mon père, en passant par les parties de pêche, et enfin les derniers outrages avec les copains sur la rivière même en crue (sans gilets de sauvetage !!!).

Fabriqué dans les années 30? 40? 50? , il est en aluminium. Formé dans une seule tôle, replié et soudé, il a traversé les âges en perdant juste ses couleurs, bleu clair à l'extérieur, rouge sang à l'intérieur. Il a été équipé d'une voile que l'on aperçoit sur des photos anciennes, mais personnellement, je ne l'ai jamais vu ainsi gréé.

La coque est maintenue en forme grâce à des bancs , des armatures avant et arrière, et un liston en bois.
Après démontage total, j'ai refait toutes ces pièces. Peinture pour l'alu et vernis marin pour le bois.


Il est maintenant comme neuf et a navigué pour la première fois début Juillet = 6 km de rivière incluant une descente de barrage.

mercredi 26 mai 2010

103 Le retour

La partie cycle du 103 est totalement démontée, car il y a du boulot. Repeint au rouleau avec de la peinture à ferronerie (même les roues!!!!), l'opération de décapage peut commencer. C 'est pas le boulot le plus agréable.


Pendant que le décapant fait son office, démontage et nettoyage de la fourche. Les carters latéraux sont poncés. N'essayez pas le décapant, il attaque le plastique (je le sais, j'ai essayé, quel C...!!!).
 

 Les roues ont retrouvé leur chrome, les garnitures de frein sont nettoyées, la tôle attend sa couche d'apprêt.

Quelques pieces plastiques ont souffert. Et comme j'aime bien recycler, au lieu d'en trouver des neuves, je les répare grâce à une recette mortelle. Les pièces sont en ABS, matériau réputé difficile à coller. J'utilise donc la méthode de soudure. Il faut déjà trouver le bon solvant, celui qui fera fondre le plastique en question. Dans ce cas, on va pas chercher bien loin, l'acétone fait des ravages sur ce plastique relativement tendre. Ensuite, il faut "rapper" des copeaux de ce plastique pour les faire fondre dans un peu de solvant (je dis rapper, car si les morceaux sont trop gros, ça met plus de temps à fondre). On remue, on mélange, on attend un peu et au final, on obtient une pâte plus ou moins liquide (en fonction de la quantité de solvant) qui va permettre de souder bord à bord, souder des pièces de renfort, faire du remplissage. Une fois le solvan,t bien évaporé, il ne reste plus qu'à enlever le surplus de matière, poncer et fignoler pour que ça soit aussi costaud qu'à l'origine.


En attendant, direction un site d'enchères bien connu pour m'approvisionner en pieces manquantes ou trop abimées.

C'est le printemps!

Les oiseaux se remettent à chanter, les fleurs se réveillent, les arbres reverdissent, et moi j'ai une envie fulgurante de faire de la bonne mécanique.
Un vieux 103 MVL qui trainait en fait les frais. Objectif, retrouver mes 16 ans, en me reconstruisant la monture que j'avais à l'époque.



Je commence par le moteur qui a dû baigner dans l'eau (rouille dans le carter). Démontage total, alignement des transferts, changement des roulement et des joints.

Quand y en a plus....

….Y en a encore. L'hiver est propice au travaux dans l'atelier. Les petits soucis de la saison précédente y sont résolus.
Le 103 de grand avait une fourche optionnelle, une EBR chromé qui était une vraie M..... même par rapport à la fourche Peugeot d'origine. Il y a 1 an, j'ai eu l'occasion de trouver une Paioli hydraulique. Mais je ne pouvais pas la monter, l'ergot qui maintient le tambour était cassé. Après quelques essais de soudur alu non concluants, la solution appliquée est vieille comme le monde et des plus simples: une patte ancrée sur la fourche et le tambour de freins empêche celui-ci de tourner.
Le 103 SPX/R (appellation non homologuée) possède maintenant un confort et une tenue de route incomparables.

Dernièrement, on a monté le compteur electronique de vélo, plus fiable que le mécanique d'origine, car calibré grâce au GPS.

Le Panzer a eu lui aussi sa dose d'amélioration. J'en avais assez d'être crépi d'huile venant du reniflard. La canette de biere ou de boisson énergetique ça fait style mais c'est pas top.
Une bombe de mousse à raser plus tard, voilà une belle bombonne, solide, de belle contenance, et étanche. Bien sûr, il a fallu faire un peu de plomberie, mais je n'ai plus à nettoyer pantalon et moto à chaque sortie.