dimanche 30 décembre 2007

Cultiver l'Ôtentic

Ou l’art de se faire chi…



Au gré de mes conversations ou de mes pérégrinations sur le net (et ailleurs), je retrouve régulièrement des cultivateurs « d’ôtentic », des amoureux du boulon de 10 d’origine.

Pour ceux qui ont suivis l’épopée de ma bm, vous vous êtes aperçu que je prenais des libertés avec les « normes» si tant quelles existent . C’est inhérent au concept café racer bien que dans ce domaine aussi il y a des ayatollas de la tradition !

Bien souvent, celui qui restaure une mécanique (moto, voiture…) recherche l’aspect d’origine et même plus, la pièce d’origine. Que l’on soit bien d’accord, même si la pièce provient d’un vieux stock d’époque, elle ne peut en rien être d’origine puisqu’elle se substitue justement à celle d’origine !

C’est l’histoire du gars qui change la lame de son couteau puis qui change le manche mais c’est toujours le même couteau !???

Comment peut-on être sûr de la conformité de la chose quand on sait que de tout temps les constructeurs ont eu recours à plusieurs fournisseurs pour la même pièce et que par le jeu des options on a toujours pu obtenir quelque chose de personnalisé.

Et pourquoi faire traîner une remise en état, une restauration parce que l’on cherche depuis 2 ans La pièce qui va bien ?

Soyons raisonnable ! En quoi un boulon neuf, avec toutes les caractéristiques et la fiabilité d’un alliage moderne est moins bien que le boulon utilisé par le mécano de l’époque ?
C’est de la masturbation intellectuelle, de la fierté mal placée, à moins que celui qui cherche ainsi le graal ai peur de terminer ce qu’il a entreprit, n’ai plus à pouvoir justifier sa quête perpétuelle et n’ai finalement plus rien à faire, à dire, à se faire pardonner.

C’est valable aussi pour d’autres choses, mêmes les plus visibles. Qui peut honnêtement faire la différence entre une selle , un pot d’échappement ou un réservoir non « d’origine » mais qui a la même forme, la même taille que ce qui devrait être. Idem pour la teinte de la peinture ou les gaines de câble.

Bien sûr, il y a les collectionneurs. Ceux qui restaurent (mais plus souvent font restaurer), et qui entreposent leurs « réalisation » bien au chaud et au sec et qui surtout ne l’utilisent pas de peur de l’abîmer. Quand on a payé 10 000 brouzoufs et que l’on s’est fait chi.. pendant 3 000 ans, on a le droit de réagir comme ça, mais pour quel résultat, quel plaisir ?

J’ai une philosophie : une moto, une voiture (valable pour 1 montre, un set d’assiettes, un couteau…) ça doit servir !, et de toute façon ça marchera plus un jour ou l’autre, rien n’est éternel (surtout pas les joints de carters). Si tu fais pas de moto, à quoi ça sert d’en avoir une ?

Je ne dit pas de faire n’importe quoi non plus. Il y a quelque temps dans une revue de motos anciennes, j’ai vu une ancêtre affublée d’une magnéto d’époque montée à la crade avec découpe du carter au ciseau à bois qui empêchait de poser le pied à l’emplacement idoine = sous prétexte de faire fonctionner la bécane le proprio s’en était interdit l’utilisation par son montage aberrant.

Avec un peu de jugeotte et de logique on peut parfaitement s’en tirer sans être pris pour un débile.

Un exemple ?
J’ai voulu monter un double disque sur la BM :



Le montage d’origine avec des étriers ATE était logique car il n’entraînait pas de modification (axe de roue, colonne de direction…) de plus les pièces sont courantes et pas chères en occas. Les disques d’origine sont soit morts (occas), soit hors de prix (chez le concessionnaire ils doivent les plaquer or avant la vente). La solution est venue d’un équipementier de 2° monte = les disques étaient de bonne qualité (marque connue), pas chers et dispo de suite.
Inconvénients = le perçage n’est pas formé par des trous ronds mais par des fentes et la fixation est flottante.



Franchement, est-ce vraiment si horrible ? Cela dénature-t-il la moto ?

En tout cas, ça freine mieux et je le vaux bien.

mon grain de selle

Le « cul de selle » étant réalisé, pas question de poser mon postérieur sur la surface dure et rigide (mmh ! Oui ! diraient certains ou certaines) de la fibre de verre .

J’ai retourné la question dans tous les sens et après avoir éliminé les solutions suivantes =
Retailler la selle d’origine (je voulais la garder au cas où)
Adapter une selle d’un autre modèle (recherche trop longue)
J’ai opté pour une réalisation sur mesure et à mes goûts.


La base sera faite en contre plaqué, la mousse (après consultation d’un sellier / trop cher) sera achetée chez un artisan spécialisé dans les canapés, et le skai dans un magasin de tissu.

La fixation devra permettre d’enlever la selle rapidement (accès au coffre) et être solide.
J’ai longuement cherché pour un montage sur charnières et un loquet mais rien ne me satisfaisait.
La solution sera d’utiliser un système de languette / cavalier pour l’avant et des targettes de fixation pour les rampes de phares des voitures de rallye que j’ai déniché chez BPS Rallye (bpsrallye.com rubrique carrosserie et fixations)


L’embase est découpée dans le CP aux cotes du moulage en résine. J’ai ajouté un dosseret collé (choucroute) avec des renforts afin de rigidifier tout ça.
Le Cp a été allégé par la découpe de trous (allégement + aération de la mousse + décompression de l’air lors de la pose de mon séant sur la dite mousse = moins de déformation du skai)


Avant d’aller plus loin, il est temps de fabrique et de fixer la languette d’aluminium à l’avant.
Dans un bout d’alu de récup (env. 3 à 5 mm d’épaisseur), découper une bande d’environ 5 cm par 3 cm et la visser dans le cp (voir croquis). Il faut aussi fixer les 2 pions des targettes sous la plaque (vis / boulons) et percer le polyester pour le passage de ceux-ci. Les targettes seront rivettées sous le polyester (accès par-dessous le cul de selle)
Le bloc de mousse (la plus dense possible ) est collé (néoprène ) sur la plaque de bois et est dégrossi à la bonne forme avec un couteau électrique pour découper la viande. La finition est faite à la ponceuse et au papier de verre.
La pose du skai est plus délicate car il faut éviter les plis disgracieux et qu’il soit bien tendu sans écraser la mousse.
Avec une agraffeuse murale , on va fixer le skai sous la plaque de Cp à environ avec des agraffes côte à côte à 1 cm du bord . Je fixe d’abord l’avant et l’arrière du simili puis progressivement les cotés en commencant par l’avant tout en évitant les plis et en assurant la bonne symétrie de l’ensemble. On peut se permettre de poser quelques agraffes tous les 3 cm puis après contrôle compléter le dispositif et même en enlever pour corriger le positionnement du skai.
Au niveau des angles vifs (avant et arrière) il faudra découper le skai en biseau pour éviter les sur-épaisseurs. Découper le simili pour le passage de la languette.
J’ai terminé le bon ajustage et l’étanchéité du simili par l’application, aux niveau des découpes et des retours, de colle polyuréthane (colle à pare brise / récupération des cartouches usagées chez Carglass = gratuit). J’ai également enduit au niveau des agraffes et du bord du skai.
Il restera à confectionner un cavalier en alu au cote de la languette et fixé sur le polyester ou le cadre .


Voilà, pour environ 60 zorros une superbe selle solide, pratique, réparable …

Un inconvénient = la mousse de canapé étant moins dense que de la mousse de selle « traditionnelle », une fois assis, on a plus assez de rembourrage sous les fesses, la mousse se tasse trop. Mais on peut y remédier en ajoutant sous la mousse de canapé une plaque de mousse caoutchouc ou néoprène de 2 à 3 cm beaucoup plus dense et moins sujette à la compression.

Nota = l’ensemble cul de selle polyester + selle perso me fait gagner près de 5 kg sur la selle et le gardeboue d’origine. Pas négligeable !

recette pour avoir un beau p'tit cul (de selle)

Le but = fabriquer un cul de selle sans faire de moule au préalable et pour cause je n?avais pas la queue du début d?un modèle. De plus on divise par 2 le temps de réalisation (le moule en moins). Inconvénient la symétrie peut ne pas être parfaite et la finition est plus longue (très, très, très longue si on veut un état de surface nickel)
Ingrédients = 1 ou 2 plaque de polystyrène extrudé (toutes petites bulles) (pour l?isolation des planchers à trouver chez CastoLeroyBrico)
Scotch bâtiment orange
Contreplaqué 5 à 8 mm
Polyane ou sacs poubelles
Résine polyester (environ 2 kg) avec son catalyseur
Mat de verre 1 m² et Roving 1 m² (fibre de verre tissée)
Choucroute polyester
Scie, cutter, ponceuse, calle à poncer , papier de verre et pinceau, divers récipients à sacrifier
Mastic de finition
Acétone (nettoyage)
1 à 2 pack de bière selon la durée du boulot (fortement liée aux compétences)
Au préalable, vous ferez un croquis pour déterminer les cotes et la forme qui va bien et vous prévoirez le mode et l?emplacement des fixations = pour ma part, j'ai opté pour les vis avants de garde boue et les trous derrière les amortos
1- Décapsuler une canette de bière, dépoiler la bête, boire un coup.
2- Protection par un polyane scotché au cadre histoire de pas goretter (d’où l’expression jouer au goret) la meule.
3- Réalisation de 2 plaques « bouche trou » en contre plaqué de 5/8 mm à positionner dans la boucle arrière du cadre = attention l’ajustage doit être nickel = le haut des plaques doit affleurer les tubes = biseauter l’épaisseur / ces plaques serviront de support au moule et à la stratification , boire un coup.
4- Découpe « large » d’une plaque de mousse polystyrène extrudé le but étant d’obtenir un bloc composé de plusieurs couches collées ensembles afin de sculpter la forme que l’on souhaite, attention utiliser une colle « molle » genre colle à bois ou néoprène



5- Déboucher une autre canette pour se donner du courage, tracer la forme au marqueur sur le bloc pour définir le profil de la pièce, dégrossir au cutter/ scie … et finir en gros avec une ponceuse, boire un coup pour éliminer la poussière de polystyrène.
6- Idem pour l’autre dimension – celle que l’on voit de dessus
7- A ce stade vous avez un bonne ébauche de ce que vous souhaitez, il reste à peaufiner au papier de verre, éventuellement avec une calle à poncer = si vous vous loupez, …recommencez , ça coûte pas cher.
8- Là, j’ai bu un coup et j’ai coupé à environ 5 cm de l’extrémité arrière le bloc pour y intégrer une plaque de contreplaqué de 5 mm verticalement afin de pouvoir fixer le feu arrière sans son bol et qu’il soit ainsi « dans le cul de selle = ne pas oublier de faire dépasser de 1 à 2 mm la plaque par rapport à la surface du bloc pour un bon collage et une bonne intégration dans les couches de résine
9- Protection / masquage de la mousse par du scotch bâtiment (orange)pour éviter que la résine ne prenne cette put@in de mousse car au final on l’enlèvera, si besoin laisser dépasser la plaque de fixation du feu, finir la 2° canette.
10- Ouvrir une 3° canette, positionner le bloc sur la partie arrière de la boucle de cadre, s’apercevoir que les dimensions ne sont pas bonnes (trop court, trop long, trop large …) , tout recommencer à partir de 4 . Si ça colle, boire un coup, Ouf ! re-scotcher l’ensemble sur le cadre ainsi que toute la partie avec les plaques de bois sur laquelle on va poser de la fibre, toujours pour pouvoir décoller notre future réalisation de la moto. Comme démoulant, j’ai utilisé de l’huile moteur = pas idéal mais pas cher.
11- A ce stade nous obtenons une sculpture psychédélique à base de mécanique noir et chrome à l’avant suivi d’un ample manteau de plastique translucide surmonté d’un amalgam tout plein de plis orange et visqueux. Ouvrir une canette (j’ai arrêté de compter) et la vider afin de dés-halluciner.
12- Il est temps d’ouvrir en plus d’une nouvelle canette, le pot de résine polyester et j’ai bien dit RESINE et pas Choucroute produits que l’on réservera pour les renfort et autres finitions. Le polyester est plus facile à travailler que l’époxy, en plus ça coûte moins cher et on a pas besoin d’une très grande résistance (sauf pour ceux qui font leur quintal). Nous allons travailler par petites doses pour ne pas trop stresser avec le délai de prise de la résine et ne pas se retrouver avec 1 kg de résine à 25 zorros durcie et inutilisable. Je vous laisse le soin de trouver le bon dosage de catalyseur / durcisseur, moi personne ne m’a expliqué au début, à chacun son kk. Mais sachez que plus vous dosez le catalyseur plus ça prend vite.
13- Simultanément avec vos trois mains, vous allez positionner le Roving de verre, l’enduire de résine avec un pinceau . Le plus dur c’est la première couche (qui n’est pas la dernière cqfd), une fois la première posée les autre se tiennent par la résine déjà appliquée. Travailler avec des bandes de fibre ou des morceau correspondants aux surfaces enduites et pas avec les plaques entières, c’est plus facile et ça évite les plis. La logique doit vous guider dans le positionnement de la fibre / chevaucher les bandes / renforcer les coins. La première couche sera du Roving et la (les) autre du mat. Eliminer les bulles au pinceau ou mieux avec un rouleau débulleur.
14- Laisser sécher (possible entre chaque couche afin de causer avec son pote potard qui passe par là pour boire une bière)
15- Quand la résine est encore souple , il est temps de dégrossir la découpe au cutter sans attaquer sauvagement la peinture du cadre. Prévoir qu’il faudra démouler et donc éviter le « retours de fibre » quitte à faire des rajouts par la suite

16- Quand c’est bien sec (24 h au moins) prendre une bière et démouler en faisant attention de ne pas casser la pièce = vous pouvez massacrer la mousse et le scotch17- Après enlèvement du scotch, plastique, du contre plaqué, et vous finissez la découpe selon vos goûts, à faire au cutter, avec une petite scie, ou éventuellement à la disqueuse de 115 pour les parties les plus épaisses. Boire un coup, la poussièrede résine ça colle, ça gratte et ça donne soif.
18- J’ai aussi intégré 1 petit coffre à bière / outils bien pratique sur le même principe et en le collant à la résine et à la choucroute.


19- Le reste n’est qu’une question de ponçage, ajout d’une couche résine + fibre, rechargement à la choucroute au endroits fragiles, masticage de finition, ponçage, rebouchage des trous et des bulles, ponçage. Perçage des trous de fixation de cligno…. Pour finir par la peinture (apret et finition couleur). Prévoir le passage éventuel du faisceau (goulotte collée, agrafes, colliers …)
 


Délai de réalisation temps de séchages compris = 5 à 6 jours ( ajouter 1 journée pour décuiter avant de rouler)

Bon courage, y’a que ceux qui font rien qui se plantent pas !



jeudi 13 décembre 2007

la génèse

Après des années de moto TT en enduro, les copains passant de plus en plus à la routière, je décide moi aussi de franchir le pas et de bouffer du bitume et biensûr à moindre frais. Avec la Sarko Mania, une seule solution pour se faire plaisir = une Ancienne qui roule pas vite.
la restauration à l'identique n'étant pas mon truc, j'opte pour un café racer.
l'occasion se présente en Avril 2005 lors d'une visite dans une casse moto = une Bmw R 60/7 de 1977à 1000 zoros

Certe, il faut de l'imagination ! Mais la lecture de CR magazine m'a beaucoup aidé dans la décision.
Mai à Juin 2005
La moto est complète et roule , après immatriculation et récupération des pièces aux Moto légendes = Nettoyage, révision (f à air, bougies, anti parasites, vidange moteur et freins, batterie).
Il est temps de passer aux choses sérieuses = le maître mot est "ALLEGER".
Le moulin ne sortant que 40 bourrins et une 600 actuelle faisant dans les 60 (hors sportives), il est vital d'améliorer le rapport poids/puissance.
Je commence donc la transformation par le démontage du carénage gendarmerie et le gb ar, découpe de l'araignée pour supprimer les pattes de carénage et conserver la fixation de phare type "Speed triple" sur la colonne, les clignos av se retrouvent sur la fourche (trouvés à ML /similaires à l'origine), réintégration de la veilleuse et du contacteur dans le phare. J'en profite aussi pour refaire et regarnir les silencieux Vatiers. Je supprime aussi le garde boue arrière et réalise un support de plaque/ clignos en alu à fixer sur les pattes de la boucle arrière (pattes de clignos raccourcies). Je réalise aussi une platine en alu pour le bloc compteur qui sera fixée sur le phare et non plus sur la fourche. La touche finale est apportée par un guidon qui a un profil entre le "roadster" et des bracelets = Look et plus de confort
Ca commence à ressmbler à ce que j'imaginais
Juillet 2005
Je change le pneu avant car l'origine est durci par le temps de plus c'est 1 macadam 90 pas génial à l'origine, je pose un BT 45. je change le cable d'embrayage qui meurt tranquillement, et je vidange la fourche = je retrouve un semblant de tenue de route.

Aout 2005
Je change le pneu arrière (même cause que l'avant), et je pose les commandes reculées = repose pieds et selecteur de Yam YZF avec sa tringlerie rallongée, posés dans le petit trou des supports de pots et pédale de frein de Kymco raccourcie posée à l'emplacement d'origine après confection et soudure sur l'axe Kymco d'un petit levier pour accrocher la tringle de frein. les reposes pieds passager sont reculés grace à une patte en AU4G .
Je change le support du bloc compteur qui a lâché (alu de décor) en faisant un en AU4G.Même punition pour le support de plaque qui a cassé les pattes du cadre (fixation par colliers acier gainé caoutchouc)


Octobre 2005
Après une période de roulage et ayant du temps, je décide d'aller plus loin et de radicaliser le look.
Je fabrique un cul de selle pour remplacer la disgracieuse et lourde selle d'origine = sur le cadre nu que je protège avec un grand polyane, je pose une plaque de contre plaqué pour boucher l'espace entre les 2 tubes, je repose le GB arr (pour la forme galbée du passage de roue) .
Je confectionne dans un bloc de mousse PU (assemblage de plusieurs plaques pour isolation des sols) un dosseret à ma convenance ( scie, cutter, papier de verre), j'intègre, en coupant cette forme à quelques cm de l'arrière, une plaque de CP 5 mm qui servira pour la fixation du feu et de la plaque d'immat ( feux semi encastré) , cet ensemble est positionné sur le cadre puis je recouvre le tout de scotch orange (batiment).
Huilage avec huile moteur pour faciliter le démoulage, puis stratification.
Après démoulage, découpe du poly sous la selle et confection d'un bac à outil.
Après de longues heures pour la finition (ponçage, renforcement, bouchage des bulles et des défauts), les perçages (vis et clignos) sont réalisés ainsi qu' une goulotte pour le faisceau d'origine réutilisé et enfin vient la peinture. Le feux arrière (sans le bol) et les clignos (répetiteurs latéraux de voiture) sont fixés ainsi que la plaque d'immat par l'intermediaire d'un bout d'alu .



Je confectionne une selle avec du contre plaqué de 8 mm de la mousse de canapé et du skai agraffé et collé à la colle PU (pare brise) . Elle est fixée à l'avant par une languette et à l'arriere par 2 targettes pour les rampes de phare de rallye (pour l'accès à la boite sous la selle). (avec tout ça j'ai gagné 5 kg)
Mars 2006
AAARRGGHHH!!! L'hiver a été rude et long. l'envie de rouler, et de rouler fort, revient. On ne se refait pas , l' objectif de cette année = arracher le bitume à l'accélération et au freinage (actuellement très, très leger). Je trouve sur E.bay un kit moteur 700 cc = cylindres de 600 réalésés, pistons de bmw 700 (de voiture en 78,5) culasse de 600 grosses soupapes et conduits travaillés , et carbu Dellorto PHF 34
Juin 2006
Aux Motos Légendes je trouve 2 filtres coniques type K et N, Feu Vert me fourni de la durit silicone diam 41 pour fixer les carbus, et je récupère le reste des petites fournitures (cables gaine, durit, serflex) dans l'attente de la pose du kit;
Juillet 2006
Je me fabrique un gb avant plus petit en le moulant sur l'origine ( je passe de 750 g à 300 g = 400 g de gagné) Chez Moto casse du Sud Ouest, je trouve une cocotte avec MC Brembo diam 14, sur Lvm je trouve un fourreau droit avec son étrier , je commande chez France Equipement 2 disques semi flottants avec les jeux de plaquettes ( bonjour le prix des disques d'origine ! ).
Un soir de folie, je démonte tout et je la repeins en noir satiné avec des liserés argent = très racing et très 70's. Je décape et poli les caches culbus.


entre temps, les disques France équipement sont arrivés,

je les monte sur les frettes dont j'ai enlevé les anciens disques (dérivetage à la meuleuse) quel look ! le montage sur le brêlon attendra les durits aviation que je dois faire .

Aout 2006
: après les congés, j'ai récupéré mes bielles rebaguées à 20 mm (22 d'origine) et monté le kit 700 cc

au passage je vire le carter de filtre puisque j'utilise les KN et le carter de démarreur pour le look et pour alleger. Le reniflard débouche dans une canette de Burn au look très Café Racer.
La puissance n'est pas monstrueuse comme j'en avait peur, la moto est toujours très docile mais je ne ressens plus l'effet du poids de l'engin, la moto est plus vive, meilleure en reprise, je me permet des dépassements que j'évitais avec le 600. La vitesse de pointe était de 160 km/h couché sur le réservoir, à présent, les 160 sont atteints "finger in the nose" et j'en ai encore sous la poignée.
Détails pour l'adaptation des Dellorto = la cablerie est neuve et réalisée par mes soins.
Comme j'utilise une cocotte d'origine BMW sans serre cable dans le tirage, trouver les cables ayant la bonne longueur et le bon jeu avec 2 petite boules à chaque extrèmité étant trop long et trop difficile, je pars de cables de dérailleur de vélo . la boule allant dans le tirage, l'autre extrémité (dans le boisseau) recevra un serre cable petit modèle. Ce qui m'oblige à monter les gaines à "l'envers" et donc à touver de la gaine assez grosse pour faire passer la boule du cable. pour plus de clareté voici l'ordre de montage = Après avoir déterminé à 2 cm prèsla bonne longueur (cable et gaine), serre cable posé, passage de la boule par le dessous du boisseau, ressort, couvercle du carbu (vissé sur celui-ci) gaine, et enfin fixation de la boule dans le tirage.
les réglages seront réalisés grâce au tendeur d'origine des Dellorto et grace à un tendeur "longue course" posé en milieu de gaine.
les commandes de starter sont réalisées sur le même principe avec déport de la manette sur le carter principal.
Fin Aout 2006
je monte enfin les disques avec le maitre cylindre au guidon et les durits "aviation"
27 Aout 2006
je suis proche du but. les prochaines modif concerneront l'ablation du bloc compteur et la pose d'un petit compte tour (chromé) et d'un compteur électronique de vélo peut être un arbre à came plus méchant ainsi que la confection d'un réservoir en polyester, plus petit - le poids toujours le poids.
Une moto à mon goût, qui ne ressemble à aucune autre et surtout pas aux japoniaiseries standardisées que l'on voit partout, dont les performances ne me font pas rougir de honte, qui permet de s'amuser sur les petites routes viroleuses sans avoir à (trop) craindre pour son permis - la vitesse étant naturellement limité par la tenue de route approximative au regard de la conception du chassis.
Voilà ce que l'on peux avoir pour moins de 2500 zorros et avec beaucoup de démerde et d'improvisation.
fiche technique =
poids - environ 180 kg
puissance - environ 50 cv
vitesse de pointe - + de 160 km/h
consomation - m'en fout
cote d'amour - ++++++++++++++
mais il vous manque quelque chose sur ce blog ............. le son !