mercredi 26 mai 2010

103 Le retour

La partie cycle du 103 est totalement démontée, car il y a du boulot. Repeint au rouleau avec de la peinture à ferronerie (même les roues!!!!), l'opération de décapage peut commencer. C 'est pas le boulot le plus agréable.


Pendant que le décapant fait son office, démontage et nettoyage de la fourche. Les carters latéraux sont poncés. N'essayez pas le décapant, il attaque le plastique (je le sais, j'ai essayé, quel C...!!!).
 

 Les roues ont retrouvé leur chrome, les garnitures de frein sont nettoyées, la tôle attend sa couche d'apprêt.

Quelques pieces plastiques ont souffert. Et comme j'aime bien recycler, au lieu d'en trouver des neuves, je les répare grâce à une recette mortelle. Les pièces sont en ABS, matériau réputé difficile à coller. J'utilise donc la méthode de soudure. Il faut déjà trouver le bon solvant, celui qui fera fondre le plastique en question. Dans ce cas, on va pas chercher bien loin, l'acétone fait des ravages sur ce plastique relativement tendre. Ensuite, il faut "rapper" des copeaux de ce plastique pour les faire fondre dans un peu de solvant (je dis rapper, car si les morceaux sont trop gros, ça met plus de temps à fondre). On remue, on mélange, on attend un peu et au final, on obtient une pâte plus ou moins liquide (en fonction de la quantité de solvant) qui va permettre de souder bord à bord, souder des pièces de renfort, faire du remplissage. Une fois le solvan,t bien évaporé, il ne reste plus qu'à enlever le surplus de matière, poncer et fignoler pour que ça soit aussi costaud qu'à l'origine.


En attendant, direction un site d'enchères bien connu pour m'approvisionner en pieces manquantes ou trop abimées.

C'est le printemps!

Les oiseaux se remettent à chanter, les fleurs se réveillent, les arbres reverdissent, et moi j'ai une envie fulgurante de faire de la bonne mécanique.
Un vieux 103 MVL qui trainait en fait les frais. Objectif, retrouver mes 16 ans, en me reconstruisant la monture que j'avais à l'époque.



Je commence par le moteur qui a dû baigner dans l'eau (rouille dans le carter). Démontage total, alignement des transferts, changement des roulement et des joints.

Quand y en a plus....

….Y en a encore. L'hiver est propice au travaux dans l'atelier. Les petits soucis de la saison précédente y sont résolus.
Le 103 de grand avait une fourche optionnelle, une EBR chromé qui était une vraie M..... même par rapport à la fourche Peugeot d'origine. Il y a 1 an, j'ai eu l'occasion de trouver une Paioli hydraulique. Mais je ne pouvais pas la monter, l'ergot qui maintient le tambour était cassé. Après quelques essais de soudur alu non concluants, la solution appliquée est vieille comme le monde et des plus simples: une patte ancrée sur la fourche et le tambour de freins empêche celui-ci de tourner.
Le 103 SPX/R (appellation non homologuée) possède maintenant un confort et une tenue de route incomparables.

Dernièrement, on a monté le compteur electronique de vélo, plus fiable que le mécanique d'origine, car calibré grâce au GPS.

Le Panzer a eu lui aussi sa dose d'amélioration. J'en avais assez d'être crépi d'huile venant du reniflard. La canette de biere ou de boisson énergetique ça fait style mais c'est pas top.
Une bombe de mousse à raser plus tard, voilà une belle bombonne, solide, de belle contenance, et étanche. Bien sûr, il a fallu faire un peu de plomberie, mais je n'ai plus à nettoyer pantalon et moto à chaque sortie.